Jardin Jeanne-d'Arc

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Créé en 1938, le jardin Jeanne-d’Arc est le joyau floral des plaines d’Abraham. Il allie le style classique français aux plates-bandes mixtes à l’anglaise. On peut y admirer plus de 150 espèces d'annuelles, bulbeuses et vivaces.

Joyau floral des Plaines

À l'origine, le jardin Jeanne-d’Arc ne figurait pas dans les plans originaux de Frederick G. Todd, l’architecte-paysagiste chargé de l’aménagement du parc en 1909. 

Celui-ci doit plutôt son existence à un cadeau offert par un couple d’Américains. Tombés sous le charme de la ville de Québec, M. Archer Milton Huntington et son épouse Anna Hyatt Huntington, offrent à la Commission des champs de bataille nationaux une statue équestre de Jeanne d’Arc sculptée par Mme Hyatt Huntington elle-même. 

Après de nombreuses discussions à savoir à quel endroit placer la statue de même que sur la justification de la présence de l’héroïne française sur le parc des Champs-de-Bataille, il est décidé de créer un jardin au milieu duquel trônerait la statue.

Jardin Jeanne-d'Arc

S'y rendre

La conception du plan du jardin est confiée en 1938 à Louis Perron, premier Québécois diplômé d'une école universitaire d'architecture paysagère. Son mandat était de concevoir un plan qui tiendrait compte de l'aménagement global de Todd. Dans ses premiers plans, Perron prévoyait quatre entrées majestueuses donnant sur le jardin ainsi que deux plans d'eau qui serviraient de miroirs dans lesquels se refléterait la statue de Jeanne d'Arc. Cependant, les contraintes financières imposées par la guerre imminente (Seconde Guerre mondiale) obligent l'architecte paysagiste à revoir ses dessins. Les plans d'eau sont remplacés par des roseraies et les entrées sont plus modestes.

Une tradition horticole

Depuis près de 100 ans, la Commission des champs de bataille nationaux cultive toutes les fleurs nécessaires à l'embellissement du parc. Ses serres, parmi les plus anciennes encore actives au Québec, produisent près de 80 000 plantes annuelles, bisannuelles et vivaces. 

Pratiquée depuis le début du 19e siècle, la mosaïculture consiste à créer un dessin ou une lettre en relief à l'aide de plantes spécifiques (Santolinas, Alternentheras). La créativité, l'imagination et la dextérité sont essentielles à la mosaïculture. Cette technique unique est un aspect important de l'horticulture ornementale du parc et une source de fierté pour son équipe.

Sur les Plaines, cette forme d'art est pratiquée depuis les années 1910. Aujourd'hui, des mosaïques se trouvent à la base des principaux monuments. L'équipe horticole travaille également depuis plusieurs années à développer des techniques et des présentations originales, par exemple, en variant les types de plantes utilisées.

 

Autres attraits horticoles sur les Plaines

  • Plate-bande de l’avenue Ontario au sud du Musée national des beaux-arts du Québec

  • Fontaine du Centenaire près du kiosque Edwin-Bélanger

  • Jardin commémoratif du XIIe Congrès forestier mondial qui présente 28 espèces d'arbres emblématiques canadiens et internationaux

  • Verger Louis-Hébert, un hommage au premier agriculteur de la colonie

  • Mosaïques au pied des divers monuments tels que la Croix du Sacrifice

  • Entrée du parc des Braves

  • Sentier de la nature : 1,8 km sur la trace des premiers herboristes dans le secteur le plus sauvage des Plaines

À proximité
Tour Martello 1

Les tours Martello constituent des ouvrages permanents de fortification construits en pierres. À Québec, c’est face à la menace américaine que le gouverneur Craig autorise, sans attendre l’avis de Londres, la construction de quatre tours de ce type sur le promontoire de Québec, dont deux sont situées sur les plaines d’Abraham (tours 1 et 2). Débutées en 1808, les tours 1, 2 et 3 seront complétées en 1810 alors que la quatrième le sera deux ans plus tard. 

Vue extérieure de la Tour Martello 1 sur les plaines d'Abraham, illustrant sa structure de fortification en pierre.